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« Le cerveau n’est pas un verre à remplir, mais une lampe à allumer. »

Plutarque (46 – 125 ap. J. – C.)

Contempler l’immensité.
S’émerveiller d’un rien : la rosée sur la feur qui s’éveille; le cantique d’un oiseau; la rondeur d’une vague poussée par les vents; le chant cristallin du ruisseau.
S’émouvoir de tout : la tristesse d’un ami ou le regard d’un chien; la force du poète; la peur d’un enfant; le départ d’un ancien.
Frémir sous la caresse ou la chaleur d’un baiser; la poignée de main fraternelle.
Trembler sous les bombes ou au pas des soldats.
Rejeter la sottise, déjouer la misère, lutter pour la paix, mourir pour le bien.
Aimer ou haïr.
Rire ou pleurer.
Jubiler ou souffrir.

Tous les mystères de la vie rassemblés, concentrés, déployés, au cœur d’une masse de chair. 1500 grammes de gélatine. Un amas subtil composé d’eau, de protéines et de graisses, source de tous les miracles.

À la fois produit et source de toute création.

Imaginer, croire, rêver, désirer.
Une pensée et le monde se crée, s’invente, se déploie. Un si petit volume qui renferme pourtant plus de connexions synaptiques qu’il n’y a d’étoiles dans le cosmos.
Un miracle prodigieux qui contient tout le champ des possibles. Siège de tous nos potentiels et moteur de toutes nos réalisations. Capable du bien comme du mal. Origine de tous nos choix; de nos inhibitions comme de nos envolées. Le cerveau est au cœur du débat scientifique.
Depuis toujours, de l’antiquité à nos jours, ce mystère fascine les grands penseurs et philosophes comme les scientifiques. Dans notre siècle, il continue à être dans la mire des psys, des coachs, qui en connaissent la magie et nous donnent les clés pour ouvrir la porte à notre sagesse, à notre génie endormi, à notre évolution vers une version améliorée de qui nous sommes destinés à être ! Nous tout simplement.
Un être unique qui ne peut ressemble à nul autre !
C’est alors qu’entre les mains de celui ceux à qui nous le confions : le coach, le thérapeute, ce cerveau si petit et grandiose à la fois, devient l’enjeu qui porte tous les espoirs.

Que notre « lumière » soit !

Un cerveau qui défie l’histoire :

L’étude et la compréhension du corps, de ses fonctions, ont toujours été influencées par le modèle technique et scientifique dominant propre à chaque époque. Le système nerveux n’a pas échappé à ces voies qui œuvrent en mode “parallèle”. Ainsi, d’un cerveau tour à tour mécanique, électrique, informatique, cybernétique, nous passons à le voir devenir neuronal et moléculaire.
Dès le début des années 80, les travaux de Jean Pierre Changeux (L’homme neuronal) et d’autres neurobiologistes moléculaires, ont marqué un tournant décisif dans le domaine des neurosciences, ouvrant la voie vers un nouveau paradigme qui donne au cerveau toutes ses lettres de noblesse.

Les récents avancées de la science médicale, les progrès de l’imagerie, le concours de divers champs scientifiques, favorisent cette formidable révolution. Une sorte de conspiration positive qui s’organise pour nous donner enfin accès aux neurosciences, telles que nous les connaissons aujourd’hui. Une synchronicité veillant à ce que la « clé » de certains mystères soit dévoilée, au moment où l’homme est prêt à les accueillir.

Les neurosciences : une science du cerveau et ses différentes disciplines

La connaissance du cerveau s’ancre dans son intimité moléculaire. Selon l’intérêt spécifique qu’il éveille, il est scruté, investigué, explicité, par un ensemble de disciplines qui, depuis une quarantaine d’années, ensemble, structurent le vaste champ des neurosciences.

La neuroanatomie constitue le niveau le plus descriptif. Elle se centre sur l’étude de la morphologie, des structures et des câblages qui constituent le système nerveux.
La neurophysiologie représente le premier niveau fonctionnel en étudiant les principes qui régissent le fonctionnement neuronal.
La neuropsychologie sonde l’ensemble des pathologies du système nerveux, ainsi que leur impact sur les fonctions cognitives, le cortège des émotions.
La neuroendocrinologie privilégie les liens entre le cerveau et le système hormonal qui régule l’ensemble de nos fonctions somato-psychiques.
Les neurosciences cognitives établissent les liens entre le système nerveux et l’ensemble de processus tels que : motricité, perception, langage, mémoire, raisonnement et émotions principalement.
Les neurosciences computationnelles tentent de modéliser le fonctionnement du système nerveux aux moyen de simulations informatiques.
La neuro-économie et la neuro-finance constituent une branche récente dont le but est de comprendre les rôles respectifs des émotions et de la cognition dans les prises de décisions (achat…)., en lien avec l’économie et la finance comportementale.

Outre ces approches dont elle s’inspire largement, la neurologie comme spécialité médicale se centre sur les conséquences cliniques des pathologies du système nerveux, et leur traitement.

Et pour le coaching alors, quelle vision? :
La neuroplasticité au cœur des récentes avancées

Le point de départ qui intéresse nos métiers repose sur un fait extraordinaire : Le cerveau a la capacité de modifier, tout au long de son existence, ses connexions neuronales.
Certaines naissent. D’autres sont renforcées par la répétition d’actions et de stimulations.
D’autres enfin s’étiolent voire disparaissent. C’est la neuroplasticité.
Tous nos processus mentaux se réduisent à des connexions neuronales (ou synapses) formées et conformées au fil du temps, des vécus, des expériences.
Nos pensées, nos réponses émotionnelles ou motrices, les croyances qui gouvernent nos vies : Absolument tout fabrique des circuits. Ceux-là mêmes qui structurent, calibrent, régissent nos schémas, nos habitudes, nos routines.
Ce simple constat a révolutionné l’approche des professions accompagnantes (psys, coachs et autres). Ces nouvelles connaissances offrent un support tangible à des faits autrefois observés ou seulement pressentis.
Nous sommes plus conscients, plus affirmés via les avancées scientifiques, du « pourquoi » et du « comment » nous pouvons influencer et ce, durablement, nos schémas, nos habitudes, nos routines, via notre cerveau.
Ce n’est plus lui le cerveau, notre maitre, mais nous, qui pouvons détenir le pouvoir, et ce, si nous sommes bien outillés. Les neurosciences et le coaching associés nous donne le chemin pour tenir ce rôle de maitre et non d’esclave !

En effet, plus de 90 % de nos pensées, actions, décisions, sont inconscientes. Elles subissent l’inertie des circuits façonnés par la répétition de nos expériences, nos pensées, émotions et croyances.
L’exemple suivant est très illustrateur. Il est tiré d’un roman de Laurent Gounelle (Les Dieux voyagent toujours incognito – Pocket).

Au sommet d’un petit monticule de poudre de curry, nous déposons une goutte d’eau que nous poussons délicatement. Celle-ci dévalera la pente à un endroit déterminé, creusant un léger sillon. Puis nous renouvelons l’expérience. À chaque tentative, la goutte empruntera le même sillon, le creusant de plus en plus profondément. De fait, il sera de plus en plus facile pour la goutte d’emprunter le chemin ainsi tracé.
Ceci est l’illustration parfaite de la route que tracent nos vécus au sein de nos circuits neuronaux.
Plus une expérience, un vécu, une croyance se répètent, plus profonde sera sa trac cérébrale, et plus sa tendance à se répéter sera forte.

Le cerveau fonctionne ainsi :

À l’économie.

Pour lui, Il s’agit donc de fournir un maximum d’efficience avec une dépense minimale d’énergie. Cela explique sa stratégie de « survie » (sa fonction première), fondée sur l’activation répétitive de circuits. Tactique qui, si elle a pour but initial de vouloir nous protéger de tout danger potentiel, présente toutefois l’inconvénient de nous pousser à la répétition de schémas obsolètes et bloquants/limitants.
Le cerveau ne fait pourtant qu’assurer son rôle : nous maintenir en vie coûte que coûte.

Il abhorre le changement

Ainsi, nos programmations en lien avec nos vécus, notre génétique, notre environnement,
nous poussent dans une direction qui génère un manque de flexibilité et l’immobilisme. Il
faut en convenir, peu propice aux changements et l’évolution.

En d’autres termes,

Si mes stratégies de survie, ces schémas connectiques qui m’ont fait tel que je suis, ont fonctionné jusqu’ici, pourquoi irais-je en changer? Qu’est-ce qui justifierai un tel effort? Pourquoi prendre un tel risque

II privilégie le plaisir

Autre principe fondamental qui siège au cœur de cet organe et qui régit toutes nos conduites : le plaisir.
Toutes nos décisions, celles que nous pensons être rationnelles, sont avant tout dictées par des facteurs strictement émotionnels. Il s’agit de maintenir le bien-être et d’esquiver le malaise.
Entre plaisir et souffrance, le cerveau n’hésite jamais !

Prenons un exemple :

J’ai conscience d’être malheureux. J’ai des désirs, des aspirations profondes. Mais cela n’est pas pour moi. Pas assez chanceux ou trop bête, (circuit-croyance). Ou bien j’éprouve une culpabilité incoercible à l’idée de trahir les injonctions parentales (circuit-loyauté). Ou alors, je m’y emploie mais, à chaque fois, un imprévu annihile tout espoir de réussite (circuit-sabotage). Les raisons de l’échec peuvent ainsi se multiplier à l’infini.

Quel est le risque?

L’anxiété qui se déclenche à la perspective de la nouveauté est supérieure au malaise causé par la persistance dans l’habitude. Face au changement, pour éviter cette angoisse, nous choisissons d’assumer un mal-être relatif, habituel, familier.
Tout cela explique-t-il le cortège des inhibitions, sabotages et autres résistances qui nous gouvernent à notre insu?
Assurément!

Le cerveau n’opèrera aucun changement de lui-même.

Il lui faut une source de stimulation externe suffisamment forte pour l’affranchir de ses automatismes. Créer de nouvelles connexions adaptées aux désirs. Affaiblir celles qui ne sont plus fonctionnelles. Modifier ce qui doit être changé pour aspirer aux changements souhaités. Bref, diriger la plasticité neuronale afin d’acquérir un pouvoir de transformation.
Telle est la base du travail sans lequel es schémas récurrents limitants, se répèteront indéfiniment.

Reprenons l’exemple de Laurent Gounelle.

Quelle action nous permettrait de faire glisser la goutte sur une autre pente depuis le sommet? Il faut éviter qu’elle emprunte le sillon préformé. La pousser afin qu’elle prenne un nouveau chemin. Une voie qui n’existe pas … Forcer les choses au début. Puis de moins en moins. Ainsi, tandis que le nouveau sillon prendrait de l’ampleur, l’ancien, inutilisé, finira par s’atténuer sous l’effet de l’oubli.
Ceci s’applique au niveau neuronal.

Les coachs formés en neurosciences appliquées : Immersion dans l’intimité du changement neuronal :

Un coaching qui ignorerait ces aspects se traduirait par une absence de résultats. Et au mieux, par une transformation qui ne tiendrait pas dans le temps.
Les coachs rompus aux techniques de coachings dites « classiques » (cf chapitre c’est quoi le coaching), et qui se sont enrichis des techniques de neurosciences appliquées (le fonctionnement cérébral) savent s’appuyer sur ces deux approches combinatoires. C’est la « clé » qu’actionnent ces professionnels pour éveiller le potentiel transformationnel de l’humain.

Les mécanisme intimes qui nous régissent

Sont nombreux : stress, la motivation, les peurs, les émotions, les croyances, les messages contraignants …

Ces rouages intimes n’ont pas de secret pour ces praticiens fort de ces deux approches combinées (coaching et neurosciences appliquées). Ils peuvent intervenir au plus profond de chacun de leur coachés, dans le but de stimuler le pouvoir de changement durable.
Ces outils sont indéniables et prouvés scientifiquement.
L’atteinte des objectifs spécifiques, est puissante et concrète dans les cinq domaines de vie : l’épanouissement personnel, le couple, le travail, la famille et le social.
Un coach permet également l’accomplissement des rêves les plus intimes, la possibilité de toucher au plein potentiel, de trouver un équilibre harmonieux entre le corps et l’esprit …
Tout un panel d’outils inscrits au sein d’une stratégie réfléchie en collaboration étroite avec le client. La connaissance des questionnements spécifiques qui stimuleront certaines régions « précises » du cerveau est au service d’objectifs préalablement connus ou découverts lors du processus de coaching.
Ainsi, les neurosciences permettent d’offrir ces clés tant prisées de transformation profonde, efficace et durable.

Pour conclure :

Quelle boîte à outils!
À la lumière des neurosciences, le coach n’est plus seulement un accompagnant qui reste centré sur les moyens classiques, par ailleurs essentiels, mais un CATALYSEUR de potentialités au plus proche de chaque humain, en lien avec ses fonctionnements les plus intimes et inconscients.

Organiser les tâches, identifier les enjeux, la survenue d’impondérables. Définir les stratégies et les conduites adéquates. Renforcer la motivation, prévoir et accepter les conséquences. Anticiper les erreurs et les désamorcer. Déterminer les interférences externes ainsi que les moyens d’y résister. Gérer les peurs, la tristesse, la culpabilité, l’anxiété, etc.

Les neurosciences offrent une plus-value incalculable. Les moyens de connaitre et d’affaiblir les vieux circuits. De ramollir les croyances et autres programmations; les conduites automatiques et bloquantes. Et tandis que ces facteurs s’étiolent, les nouveaux chemins libèrent les potentiels bloqués par des années de conditionnements.

Ainsi le coach devient-il un alchimiste de la vie.
Un magicien de la liberté.
Un artisan de la lumière.

En “poussant la goutte d’eau » vers de nouveaux sillons, il offre un retour au meilleur de soi si longtemps endormi.
Un chemin vers des ressources infinies.

Un accès direct à notre propre Univers !