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« Parlons de synaptogénèse »  

Ou comment obtenir un bonus de 5 %

« Le désir de connaître le pourquoi et le comment est appelé curiosité ».

Thomas Hobbes – Léviathan

La curiosité est une attitude de disponibilité et/ou d’intérêt à l’égard d’un sujet ou d’un phénomène donné. Elle peut être un trait de caractère, présent en toute occasion, ou se manifester dans des circonstances particulières. 

source wikipédia 

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La synaptogenèse – Développement des connections (synapses) entre les neurones de la naissance à la mort, et élimination des synapses inutiles. 

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Mon dernier texte sur ce blog date de mai 2020 et nous sommes en janvier 2022. 

  • Mais voyons où étais-je donc ? 

Sur moults gros projets qui m’ont tenu le crayon, le cerveau, le cœur, le corps aussi : Une co écriture de trilogie, des textes à concours, des coachings écriture et coachings de vie « traditionnels », mes petites filles, des travaux de rénovation, le jardin, la couture, m’entrainer… Bref, j’ai délaissé mes articles pour ce blog et mille excuses mais …. Me revoilà. Et, je vous le dis, sans honte avec jubilation même : encore une fois, mon cerveau est en effervescence et c’est moi, évidemment, qui l’ai mis dans cet état.  

  • Quoi ? Encore ? À ton âge ? au lieu de tricoter des mitaines pour tes petites filles, gratter la bedaine du chat et de la chienne, manger du chocolat et boire un thé sous ta couverture au coin du feu, tu as décidé au lieu de tout cela de mettre tes neurones en mode ébullition ? 

Certes, je pourrais reposer ce cerveau de grand-mère mais que voulez-vous, même à 62 ans, je suis : 

C.U.R.I.EU.S.E. 

 À mon âge, c’est même entériné, profond et fait donc partie de mon mode de fonctionnement. 

  • C’est ainsi et c’est parfait non ?  

Et puis, je vous le rappelle, rien de meilleur pour éviter l’Alzheimer, ce dévoreur de mémoire. Les neurosciences nous le confirment d’ailleurs, en long, en large et en travers, qu’un cerveau stimulé et ce toute sa vie, ne peut que bouillonner et rester en état de bon, voire d’excellent fonctionnement. D’ailleurs, il adore cela, il en demande encore et encore. Plus il est stimulé, plus il grandit en puissance via les apprentissages car il acquiert de nouvelles compétences. Le mien ne fait donc pas exception à cette règle. 

 Effectivement un cerveau qui bouillonne, a emprunté de multiples avenues, créant de nouveaux micro-chemins, de nouvelles connections neuronales, qui deviendront au fil du temps des « autoroutes neuronales », larges, dodues à souhait.  

La curiosité est donc véritablement l’infinitude du « champ des possibles » où une porte s’ouvre qui ouvrira potentiellement, le désir d’en ouvrir une autre etc…, 

Un bienfait donc, grâce aux multiples démultiplications qu’elle provoque dans notre carte mère, qu’est notre cerveau. En moins de 50 secondes voici une vidéo qui vous explique comment un neurone créé de nouvelles connections : 

  • Fascinant non

Alors ce matin, cette boite à neurones, bouillonne de quoi au juste ? Dis-le-nous, ne fais pas durer ce plaisir-là

Ne soyez donc pas si impatients, j’y viens, j’y viens ! Vous savez pourtant combien j’adore vous promenez. Cette fois, que s’est-il donc passé pour que je sois ainsi en bouillonnement neuronal, ce qui a fait monter en puissance mon plaisir, ce qui surtout, a fait pétiller mes papilles et, je parle des « papilles du mot » entre autres. Je vais vous donnez des réponses à vos questionnements mais je vais faire monter la mayonnaise, en clair faire durer le plaisir, si cela ne vous ennuie pas. De toute façon c’est moi qui détiens le clavier. Rassurez-vous, vous saurez tout, absolument tout, du pourquoi et du comment, de cette effervescence. Soyez donc patients. 

Alors, un peu d’historique personnel

Tous ceux qui connaissent mon parcours, savent que je n’aimais pas l’école enfant ; pour bien des raisons, légitimes, comprises avec le temps et grâce aussi à une formation en « neurosciences appliquées au coaching ». Ceci a donc éclairé mes réactivités face aux apprentissages cadrés, notés, doublés du fumeux « par cœur » qui me pétrifiaient et bloquaient mes performances comme ma confiance en moi. Certains enseignants ont ainsi douté de mon intelligence et moi avec eux. Beaucoup d’enfants, d’adolescents sont malheureusement dans le même cas de figure. D’où l’importance de questionner comment en tant que pédagogue, nous apportons les apprentissages à nos jeunes. 

  • Comment ce jeune fonctionne dans ses processus d’acquisitions ? 
  • Comment m’adapter à son fonctionnement et lui permettre d’accéder à ces apprentissages ? 
  • ET surtout comment lui donner confiance en ses potentialités

On sait ainsi, maintenant, grâce à toutes les études scientifiques faites, combien l’influence de l’environnement incluant le scolaire, sur un jeune esprit en construction, peut créer des croyances limitantes , sur la vie, les autres et lui-même. Beaucoup donc quittent les cursus académiques pour toutes les raisons évoquées ci avant. Pourtant bien des progrès ont été faits, si j’en juge les services d’aides aux élèves à besoins spéciaux en milieu scolaire primaire, secondaire et même universitaire. 

Pour ce qui me concerne, à mon époque, tu rentrais dans le cadre, tu remplissais les critères et si ce n’était pas le cas, tu sortais du système. Donc, j’ai quitté l’Académique tôt, par choix, à 16 ans, pour tout ce que j’y trouvais et surtout n’y trouvais pas. Puis, quand je l’ai « décidé », adulte, je suis retournée « apprendre », de nombreuses fois, en France, en Suisse, au Canada où je vis depuis 18 ans selon mes choix et intérêts, en électron libre. Petit rappel : 

« En physique, l’électron libre est dissocié du noyau d’un atome. Il gravite hors de ce dernier. Par extension, une personne qui est qualifiée d’électron libre gravite hors du groupe, hors des conventions ».

Source ; https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/14085/electron-libre/ 

Mais pour arriver à refaire ce chemin vers l’académique, à l’âge adulte, il faut être solidement bâti, si tu n’as pas eu un parcours linéaire, attendu et que tu as du mal aussi avec les cadres rigides. 

  • Que faut-il donc porter en soi pour forcer les barrières de tous les « nons » qui vous sont opposés

La force, souvent totalement inconsciente de croire, plus fort que ceux qui sont en face de vous et donne comme à un vilain garnement, le mot IMPOSSIBLE à conjuguer. Il faut aussi s’armer de courage car un retour aux études, sera semé de barrières à franchir, tant avec vous-même, qu’avec les autres. Un duo pas des plus sympathique, je vous le confirme. Pours’accorder leur place avec un parcours hors du cadre, certains ont en eux pourtant, un super méga pouvoir, celui de la :  

LA RÉSILIENCE

Cette faculté de rebondir face à tous défis même les plus ardus, qui permet de retourner toutes situations à son avantage, quels que soient les obstacles, les murs rencontrés. J’appelle même cela « le muscle de la résilience ». Car comme tout sportif, tu bâtis ta masse musculaire avec du temps, du travail, de la ténacité, de la résistance à la douleur et l’adversité. Il faut donc muscler sa faculté à tomber, se relever, inlassablement : 

« hâtez-vous lentement et sans perdre courage, vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage :  polissez-le sans cesse et le re polisser ; ajouter quelquefois et souvent effacez ». 

Nicolas Boileau, Artiste, écrivain Poète, traducteur (1636-1710 )
  • A la clé que trouverons nous ? 

Parfois, effectivement des échecs retentissants, pour toucher à de petites réussites qui deviendront un jour « L’iceberg » de votre vie, cette minuscule pointe de votre parcours, qui fait dire à beaucoup, dans l’ici et maintenant : 

  • Mais pour toi tout semble facile ! 

Ignorant, oubliant, que ceci n’a pas été le cas, pour arriver là et en entier. 

Ah, La résilience, ce sujet qui me fascine depuis plus de 15 ans.  

« Un mot permet d’organiser une autre manière de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis : la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d’adversité.” “La résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents »  

Boris Cyrulnik – neuropsychiatre spécialiste Français du concept de la résilience 

À cet iceberg, dont la partie immergée est immense, vous rajoutez, un ingrédient majeur : La créativité, car il faut être créatif pour trouver mille solutions et apprendre à naviguer, en Arctique. Le monde des humains, peut effectivement se révéler le grand nord, à la limite du soutenable, pour les hors cadre. Forts de tout cela, vous détenez LE jackpot, votre tiercé gagnant :  

CURIOSITÉ + RÉSILIENCE + CRÉATIVITÉ  

Alors vous vous dites, quel étrange article, où on ne sait pas où tu veux aller, en nous promenant à droite, à gauche, dans les neurosciences, des questionnements, un tiercé gagnant. Je réponds que j’ai aussi un dernier ingrédient magique à vous offrir : le rire et l’autodérision

« Depuis que j’ai appris à rire de moi-même, je ne m’ennuie plus jamais »

G. B Shawn

Car Rire à gorge déployée de tout, même du pire et surtout de soi est ce qui permet, selon ce que j’en ai fait l’expérience, de tout dépasser. Oui, il faut dédramatiser la vie, s’amuser, jouer, sauter sur les concepts, triturer le cadre, avec tout le respect qu’il faut avoir à son égard, pour se l’approprier sans s’abimer lui et nous.  

  • Je fonctionne différemment en tout :  est-ce de l’orgueil, ce jeu égotique du « JE » ou du lâcher prise avec la vie qui malmène, un désir de vivre envers et contre tous et tout ce qui est parfois un combat, vouloir faire évoluer le cadre et l’élargir pour le rendre plus souple, moins rigide pour que les êtres différents en bénéficient, le souhait de ne pas gommer qui je suis,   ? 

Un peu de tout cela possiblement. 

Mais force est de constater que pour ce qui me concerne, adulte, forte de ce jackpot détonnant, malgré toutes les difficultés connues et imprévisibles, je suis retournée aux études, au cours des 22 dernières années. J’ai ainsi trainé mes fonds de culotte ici et là : centre de formations danse en France, Université et Cegep de Montréal, Institut Dalcroze à Genève … Et, depuis je suis dans ma semaine 1, en formation marketing à l’université de Moncton, avec aussi et surtout des cours libres . 

« LA CERISE SUR LE SUNDAY »

et croyez-moi que je ne vais pas me priver car, à 60 ans, l’université est gratuite. 

Ah le bonheur d’avoir dépassé cet âge qui permet tous les excès intellectuels sans devoir le payer en deniers sonnants et trébuchants. J’ai le fou rire qui me prend je dois vous l’avouer quand je vois que je suis toujours la plus vieille au milieu de tous ces jeunes. Je me sens pourtant étrangement comme un poisson dans l’eau. 

Alors peut-on dire que je porte une géographie intellectuelle qui m’a promené à droite, à gauche mais m’a toujours amené à bon port même ceux les plus incroyables  ?.  

Je réponds à votre place OUI !

Ainsi, mon cerveau fabrique de nouveaux neurones, des chemins puis des autoroutes neuronales, c’est une évidence. Oh certains ont dit et diront encore que mon parcours est hétéroclite, voire entendez invalide, moi je réponds pardon, nuance il est éclectique. Le plus important est que je l’estime, maintenant, tout aussi valide qu’un parcours dit classique. J’ai fait ce que je voulais, à mon rythme et à ma façon et je félicite désormais, ce qui est nouveau.   

  • Est-ce que parfois j’ai pris des murs ? 
  • Est-ce que parfois j’ai réussi ?  
  • Est-ce que parfois, j’ai questionné l’utilité de toujours apprendre et me mettre ainsi en difficulté ? 

Oui à ces trois questions. Je suis tombée, j’ai douté souvent, j’ai échoué, réussi et la vie c’est cela mais j’ai toujours appris. Je travaille fort pour tout car portée par cette certitude : 

« Être autodidacte, avoir appris hors du cadre, c’est devoir travailler plus dur 

pour être crédible aux yeux de la société et des instances académiques » 

Je vaux autant que tout étudiant ni plus, ni moins et je finis toujours par démontrer ma valeur avec le temps. Vous vous doutez bien qu’effectivement, souvent, les institutions n’accueillent pas les hors cadre, avec les bras grands ouverts. Il faut rentrer dans les critères. Même si ça tend à changer et fort heureusement. Mais, comme je suis combative, tenace, en plus de travailler fort, je finis toujours par arriver là où je le visais et même parfois là où je ne l’avais même pas imaginé. Je sais aussi défendre ce à quoi je crois et les mots sont le meilleur chemin pour déposer ce que tu as à dire, offrir tes messages de vie, démontrer tes compétences à réfléchir, à tenir un discours articulé. En clair, si tu sais t’exprimer, ceci démontre que tu as un cerveau et ce même s’il n’a pas suivi le chemin habituel. 

APPRENDRE À SE POSER LES BONNES QUESTIONS  

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Pour ce qui me concerne, tout nouvel apprentissage, doit répondre désormais à ces questions :  

  • Pour quelles raisons cette matière m’a intéressée spontanément ? 
  • Que va m’apporter ce nouvel apprentissage ? 
  • Quels liens je vais pouvoir faire avec mon vécu, ma pratique pluri artistique, pédagogique et de coaching, comme humaine surtout ? 
  • Comment vais-je m’approprier ce nouveau savoir ? 
  • Enfin, comment être « libre » dans un apprentissage, dans un cadre établi ? 
  • Et surtout comment puis je m’AMUSER, PRENDRE DU PLAISIR !

Ceci implique donc qu’arrivée à un âge mature, la notion de sens (à quoi ça sert) de liberté (je choisis ce que j’apprends) et faculté à s’adapter (entrer dans le cadre tout en me respectant) dans le plaisir,  sont primordiales, pour vivre bien tout nouvel apprentissage. 

REVENONS À LA CURIOSITÉ 

  • Alors, La curiosité est-elle un bienfait

Eh bien, pour les autres je ne peux dire mais pour moi, être curieux c’est être face à un coffre aux trésors, la caverne d’alibaba, où tout est à découvrir et s’approprier. Allez, vous avez bien patients, je vous livre la chute à mon article.  

Enfin, me direz-vous. Oh, de vous à moi, je n’avais pas vraiment prévu d’écrire cet après-midi et finir ce soir tard, la chatte sur les pieds, et la chienne à mes côtés. J’aurai pu effectivement tricoter des mitaines pour mes petites filles, boire mon thé en mangeant des chocolats et gratter deux bedaines poilues. Mais, ce matin, notre enseignant nous a dit que nous pouvions obtenir un BONUS de 5 % sur nos notes, si nous produisions au moins deux textes publics (blog, réseaux sociaux, site internet, journal étudiant …) entre le jour 1 et le dernier jour de notre session.  

  • Que croyez-vous que cela a provoqué ?

J’ai tout poussé, le thé, les chocolats, les mitaines à tricoter, une série Neflix, un livre commencé et je me suis jeté dans mon cerveau, un puits sans fond de mots. J’étais vraiment très curieuse de voir ce que j’allais sortir de ce bouillonnement, stimulé par ce cours libre que je me suis offert comme une truffe en chocolat. 

  • Bien oui, je suis gourmande, je l’avoue !

Dans l’instant, nous sommes le 12 janvier 2022, j’ai exactement 62 ans et ce depuis le 1er janvier, remarquez bien l’étrange symbolique contenue dans cette date, il est exactement 22h 02, quand je suis à finir cet article. C’est très fort et si besoin, pour les p’tits marrants qui ne me croiraient pas, mon mari vous contresignera que c’est la vérité. Il est juste à côté, à lire. 

Je vous souhaite donc, une bonne lecture et n’oubliez jamais cet essentiel, être curieux, est un choix éclairé pour s’offrir tous les moyens de performer dans tous domaines même ceux qui vous seront « en apparence « fermés » car vous êtes un p’tit chouia, hors du cadre.  Rappelez-vous que vous faire ce cadeau de nouveaux apprentissages, vous permettra de créer de nouveaux neurones et c’est excellent pour mieux vieillir.  

  • Alors pourquoi s’en priver de partir à l’Aventure de nouveaux savoirs

Car :

« On peut être poète dans tous les domaines : il suffit que l’on soit aventureux et que l’on aille à la découverte ».

G. Appolinaire L’esprit nouveau et les poètes

Disons-nous, à bientôt pour un nouvel article car j’ai toujours autant de plaisir à cela et … à bâtir mon bonus. Je sais que vous imaginez mon fou rire qui a pointé à cet instant précis où j’ai écrit le mot Bonus. 

Ah, j’ai également, totalement oublié de vous préciser ceci : le cours libre que je me suis offert comme une belle truffe au chocolat, est « Journalisme écrit », au cas où ça vous intéresse.

Guylaine Joly 

Artiste pédagogue pluridisciplinaire 

Autrice et conférencière 

Coach motivationnel  

Coach en écriture spécialiste des jeunes publics 

https://guylainejoly.com