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De l’Ombre à la Lumière … PARTIE 1/4

Chers lecteurs,

Ceux qui ont l’habitude de me lire, et sans doute bien d’autres, ne seront pas étonnés de la teneur de ce texte. Mon leitmotiv réside dans cette simple phrase : “Nous avons tous une part de lumière (Soi) qui préexiste à une part d’ombre (ego) conformée au fil des années par pur désir de conformation.” Cet ego est essentiellement gouverné par la peur de se voir rejeté et recouvre notre Soi que nous croyons non conforme aux attentes de l’extérieur. Tragique croyance qui nous éloigne de notre noyau de vérité au profit d’une surface de conformité.

Ayant posé le propos de départ, je vous propose d’examiner aujourd’hui, et les fois suivantes quelques stratégies de l’ego et leur antidote. Car c’est en connaissant le fonctionnement de l’ombre que débute une acceptation qui permet d’atteindre une lumière qui n’attend que notre plus entière réalisation.

Au vu de l’ampleur du sujet, le texte sera divisé en quatre parties afin de permettre une assimilation aussi profonde que progressive des concepts présentés. Je vous souhaite un merveilleux voyage à travers … vous-mêmes.

PEMIÈRE STRATÉGIE – LA CULPABILITÉ

Ceux qui ont l’habitude de me lire l’auront compris. Notre mal-être vient d’une séparation archaïque. L’allégeance au personnage que nous avons construit dès notre arrivée en ce monde, par peur de l’inadéquation aux demandes externes, nous a séparé de notre essence originelle. Celle qui nous pré-existait. C’est ce fameux Soi, connecté à plus grand que soi et qui sait que nous l’avons oublié … même si nous passons notre vie à oublier cet oubli. Cette connexion, les adeptes de la mécanique quantique l’appellent “alignement aux lois de l’Univers” ; Alors que les amants de la spiritualité la nomment “communion avec l’Esprit”, d’autres, comme Carl Gustav Jung, la dénomme la connexion au vrai Soi. C’est l’Esprit Saint des croyants. Le Dharma des bouddhistes. Tout cela est la même chose. En donnant tout le protagonisme au faux-personnage, nous nous dés-alignons, nous déconnectons, nous perdons la communion avec cette source universelle de sagesse et de pouvoir. Difficile à croire ? Et pourtant. C’est dans cette séparation qu’il faut chercher l’origine de tous nos problèmes, de toutes nos difficultés, de toutes nos douleurs. Mais également de toutes nos culpabilités. Comment pourrait-il en être autrement sachant que, coupés de notre propre source, nous passons notre vie à modeler un personnage qui serait parfait … sans jamais parvenir à atteindre la satisfaction. Nous nous sentons coupables de ne pas réussir à être ce que nous cherchons à être en rapport aux critères et regards extérieurs. Alors qu’il suffirait de retrouver, en nous, ce que toujours nous fûmes.

PREMIER ALTERNATIVE – LA FOI EN SOI

Comprendre et accepter ce qui précède serait le remède à tous nos maux. Il n’en faudrait pas plus. Toutes nos relations, que nous l’admettions ou non, sont basées sur une sorte de pacte qui pourrait se résumer en ces termes : “Si tu te donnes à moi tel que je voudrais que tu soies, je me donnerai à toi de la manière qui te convient le plus.” Ce “deal” a ses limites, car c’est seulement en nous déformant au bon vouloir de l’autre que nous serons “aimés”. Lorsque ces attentes dépassent nos capacités d’adaptation, nous voilà rejetés. Entre-deux, il existe tout l’éventail des états d’acceptation partielle qui sont toujours source de souffrance et d’incompréhension.

Car si je me déforme pour éviter le rejet, je souffre d’être séparé de moi-même … et des autres.

Et si je résiste à jouer ce personnage, je crains l’isolement produit par l’éloignement d’autrui.

C’est ce modèle relationnel que nous apprenons et qui, dans tous les cas, nous esseule. Ce faisant, dépendants du regard que l’autre porte sur nous, nous perpétuons le schéma en exigeant qu’à son tour, il réponde minimalement à nos attentes, au détriment de sa vraie nature … toujours dérangeante pour les besoins de notre propre ego. Un jeu “donnant-donnant” au sein duquel, lorsque l’autre fait de l’ombre, l’ego le conçoit comme une menace et se doit de réfréner sa nature sous peine de sanctions. Dès lors, et de ce point de vue, toutes nos relations sont source de conflit. Voilà toute l’origine de nos dynamiques où règnent l’attaque, la défense, la manipulation, le jugement … que nous en soyons conscients ou non.

La vraie question et son corollaire sont les suivantes :

“Jusqu’à quel point sommes-nous disposés à nous déformer pour ne pas être l’objet du rejet ?”

“Jusqu’à quel point me faut-il déformer l’autre pour éviter à notre ego le sentiment de menace ?”

Vivant dans l’illusion que nous sommes le personnage que les circonstances extérieures ont créé (ego), nous devenons extrêmement sensibles à ces mêmes circonstances qui nous jugent toujours, et nous faisons tout pour ne pas en être rejetés. Nous fondons notre propre réalité sur cette simili-identité et souffrons quel que soit l’endroit où nous nous trouvons dans le conflit.

J’en répète les termes :

Soit nous n’acceptons pas le deal et la part de nous-même qui correspond à l’ego a mal d’être rejetée.

Soit nous l’acceptons et nous nous sentons mal de nous trahir nous-mêmes en dénigrant notre Soi.

Croyez-vous que, guidés uniquement par notre Soi parfaitement aligné sur ce qui nous détermine naturellement, nous aurions des motifs de crainte ? Uniquement centrés sur notre quintessence, aurions-nous des raisons de craindre le du jugement, le rejet, l’accusation ? Nous comparerions-nous les uns aux autres afin de savoir si l’autre constitue une menace pour notre ego ?

Gouvernés par ce que ce dernier nous fait croire, nous donnons plein crédit à nos peurs … ce qui n’est qu’une illusion de plus. Et pour cause. Grâce à cette croyance, l’ego s’assure de beaux jours devant lui … Et en préservant la séparation d’avec Soi, il assure la peur de l’autre … la mise à distance de la menace qu’il représente. Or, en cessant de croire à l’ego, le Soi reprend ses droits et nous guide naturellement sur les chemins d’une existence authentique et de relations gouvernées par l’union et le partage véritables.

Dans ces circonstances, il ne reste qu’une pleine acceptation de ce que nous sommes en essence et qui se trouve au-delà de nous-mêmes. C’est dans la confiance totale en ce qui nous détermine, et qui pourtant nous dépasse, que nous prenons la pleine mesure de ce que nous sommes, de la place qui nous incombe et de la fonction que nous avons à remplir. Dans cet alignement parfait avec cet ordre des choses, il ne reste plus aucune place pour aucune sorte de peur, aucune prise pour le doute, aucun terreau pour sustenter la moindre culpabilité.

C’est au contraire dans la peur de l’ego que nous nourrissons les défenses contre le rejet. Or, il a souvent été dit que les défenses nous apportent précisément ce qu’à tout prix nous voulions éviter.

La connexion au vrai Soi qui connaît tout cela nous affranchit des relations conflictuelles et des défenses illusoires qui ne sont qu’une perte d’énergie totalement contre-productive.

Le Soi est au-delà des défenses. Car la vérité n’a pas besoin de défense … Elle est. Simplement.

Nous verrons que tous les autres points que nous allons développer découlent directement de ce principe.

La vocation de l’humanité n’est pas la souffrance mais la joie ; elle n’est pas la culpabilité […], mais la liberté de la jouissance […] partagée.”

Robert Misrahi

DEUXIÈME STRATÉGIE – L’ÉTAT DÉFENSIF

L’ego n’aime pas être contredit dans ses aspirations à une image prestigieuse. Il déteste également être critiqué, jugé, empêché, blâmé ou pire, rejeté.

Navigant entre le désir de conserver sa propre estime tout en conservant que les autres ont pour lui, le voilà soumis à rude épreuve.

Soit je m’attaque pour adhérer à ce que l’autre demande et, ainsi, éviter qu’il ne me rejette …

Soit je veux être libre et c’est l’autre que j’attaque dans la mesure où je ne correspond plus à son désir de m’utiliser pour magnifier son propre ego.

Et se sentent attaqué, que croyez-vous qu’il nous fera en retour ?

Voilà pourquoi l’ego se considère si facilement attaqué. Il se voudrait inviolable et omnipotent, lorsqu’en réalité, il s’avère extrêmement vulnérable, dépendant, impuissant. Voici la raison pour laquelle il se met si souvent, et si aisément, à la défensive. Voici pourquoi il dépend tellement de l’autre pour sa propre pérennité.

La défensive est basée sur la peur d’être jugé, démasqué, manipulé. Ceux qui souffriraient trop de se déformer, d’éprouver la honte ou la culpabilité de n’être pas conformes, peuvent choisir de se séparer des autres afin d’éviter la souffrance ; augmentant du même coup la séparation qu’ils craignaient … et la douleur qu’ils redoutaient … Cruel paradoxe des défenses.

La défense peut prendre plusieurs formes qui toutes, se veulent un antidote au mal-être.

Nous l’avons vu : la honte et le retrait (ou séparation) qui s’en suit est une attaque contre soi-même.

Mais il y a aussi la colère et l’agressivité qui sont une attaque envers ceux qui nous contredisent, nous jugent ou nous critiquent. Ce qui provoque aussi la séparation … donc, l’isolement tant redouté.

Toutes ces réactions ne sont possibles que parce qu’elles sont sous-tendues par la peur du rejet et la culpabilité de n’avoir pas été conformes à double titre : Envers les attentes extérieures … Envers son propre Soi.

Dans tous les cas, la défense devient une attaque (contre soi et/ou contre l’autre) ce qui nous confirme une fois de plus qu’elle ne nous apporte que ce qu’elle était censée nous éviter au départ.

Au final, c’est le désir (plus que la croyance) en sa propre exclusivité en marge du vrai Soi, qui fait de l’ego une entité si vulnérable. Se croyant fort, il semble ignorer qu’il n’est qu’un château de cartes, plus ou moins beau, vulnérable à la moindre brise de vérité soufflant sur lui.

Les défenses ne sont que les gardiens bêtes d’illusions folles que nous entretenons sur nous, l’autre et le monde. Plus le rêve est grotesque, plus ces défenses se déchaînent avec force et férocité … Or, elles ne font que renforcer l’illusion. Et à dire vrai, face à ce que nous sommes en essence, leur force est bien plus que relative.

DEUXIÈME ALTERNATIVE – LA VULNÉRABILITÉ

Comprendre la faiblesse de l’ego permet d’entrevoir l’existence d’autre chose en nous. Il s’agit de ce Soi, en connexion avec ce quelque chose qui nous dépasse. Ce noyau lumineux qui concentre notre essence, garante de notre pouvoir, de notre sagesse, de notre fonction, et autour duquel l’ego dresse une forteresse pour éviter la perte du prestige qu’il pense détenir. L’ego nous coupe de notre source.

De la même façon qu’un gisement d’or possède ses propres impuretés, notre Soi véritable possède ses propres imperfections. Et alors ? Renoncerions-nous à une mine d’or sous ce seul prétexte ? Pourtant, c’est ce que nous faisons avec notre vrai Soi. Celui-ci se fiche bien de ses petites failles tant il sait qu’elles ne sont rien en comparaison du rayonnement dont il se sait capable.

Mais l’ego n’en supporte pas l’idée tant il a peur d’être jugé, destitué, détrôné.

Voilà pourquoi notre vrai Soi reste dans le registre des abonnés oubliés.

Jung disait que pour voir sa propre lumière, il fallait accepter de traverser son ombre. C’est une autre façon d’affirmer que pour exploiter l’or de notre gisement, il faut bien accepter d’y trouver des failles.

Qui d’autre pourrait mieux nous les montrer, sinon cet autre qui juge, critique et nous menace d’exclusion ? En voyant l’autre avec les yeux de l’ego, nous ne percevons que la menace qu’il représente. En le voyant avec les yeux du Soi, nous le prenons comme ce qu’il est : le miroir qui nous permet d’accéder à une véritable connaissance de Soi. Ainsi, l’ennemi supposé peut devenir un allié.

Accepter nos vulnérabilités n’est rien d’autre qu’avoir la possibilité d’y trouver accolées, ces pépites d’or qui nous permettraient de manifester notre véritable rayonnement. C’est accepter de descendre au fond de notre mine sans renoncer à notre or, sous prétexte de refuser d’y voir aussi le reste.

Ce reste qui ne prend des allures terribles que dans la mesure où on nous l’a fait croire.

Qui cela dérangeait-il ? Nous ? Certainement pas. Mais nous avons appris à avoir peur des conséquences de notre propre authenticité.

En nous acceptant dans la totalité, ne nous sentant plus attaqués, nous cesserions d’attaquer l’autre en retour. Et dans son regard aussi, ces imperfections assumées deviendraient insignifiantes en regard de la lumière qu’il verrait en nous.

Mais cela va plus loin : en nous permettant de rayonner sur l’autre, c’est sa propre lumière que nous lui dévoilerions. Dans ce contexte, quelle place croyez-vous qu’il reste à l’attaque ?

Accepter d’être imparfait ou vulnérable sans culpabilité, c’est permettre à notre pouvoir d’émerger.

C’est nous autoriser à de cesser le cycle des attaques et des défenses. C’est mettre un terme à la séparation. C’est transcender notre ego.

Et pour cela, l’autre devient le plus puissant révélateur de notre force.

Au final, que reste-t-il de notre vulnérabilité ?

On ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l’autre pour se révéler.”

Proverbe Africain

TROISIÈME STRATÉGIE – L’ATTAQUE

Le proverbe dit que “La meilleure défense, c’est l’attaque.” Du point de vue de l’ego, cette maxime possède tous les attributs de la vérité. Nous l’avons vu, l’ego est coupable par nature. Se sentant perpétuellement effrayé par le jugement et le rejet, il se juge lui-même, se considérant éternellement inadéquat, donc … éternellement insatisfait. Or, cela est très douloureux pour l’ego qui échoue dans l’obtention définitive d’une image pleinement satisfaisante et épanouie de lui-même. Il peut réussir à nier cette souffrance pour un temps, mais il se trouve toujours à la merci des avis extérieurs. De fait, il y est très sensible, ce qui le rend extrêmement enclin à toutes sortes de réactivités …

La critique et le jugement que nous faisons peser sur autrui, veut faire croire au monde que nous sommes parfaits, et bien au-delà des imperfections que nous condamnons chez l’autre.

C’est ainsi, également, que se justifient tous nos sentiments de colère, de jalousie, de haine, de rupture … Toutes les formes possibles et imaginables de l’attaque.

L’attaque est une défense en soi. “Lorsque je me sens jugé, mon ego se retrouve aux prises avec une culpabilité et une peur intolérables. D’une part, cet ego qui manque de confiance en lui, refuse d’admettre la critique, même s’il la sait justifiée. Cela déclenche ma culpabilité. D’autre part, ladite critique réveille ma peur de l’inadéquation qui, elle-même, ravive mon souvenir (imaginaire) menaçant du rejet. Or, dans son “rêve” de perfection, l’ego vit ce rejet comme sa propre mort.”

Donc, l’ego qui se sent ainsi attaqué, croit qu’il doit contre-attaquer pour survivre. Ce faisant, il contribue à perpétuer un cycle interminable … forcément alimenté par un autre qui en peut être que le persécuteur … l’ennemi éternel. Au final, tout cela sustente une lutte entre egos qui semble bien difficile à entériner … Et pour cause : c’est la base de sa survie. Voici la principale raison pour laquelle nous semblons nous complaire dans l’auto-victimisation et la recherche perpétuelle d’un ennemi à combattre.

Comme je ne cesse de le redire, ce que semble ignorer l’ego des uns et des autres, c’est que l’attaque n’est qu’une défense dont le seul objet est perpétuer, voire à aggraver, ce qu’il voulait éviter, tout en nous faisant croire qu’elle veille à notre intégrité.

Mais tant que nous serons séparés de nous mêmes, comment parler d’intégrité ?

TROISIÈME ALTERNATIVE – LE PARDON

La vision de Soi au-delà de l’ego nous permet d’accepter l’ombre comme attribut nécessaire et pourtant bien dérisoire au regard de la lumière qui nous habite TOUS. Cette conscience permet le pardon de soi pour des choses qui, au fond, n’ont pas à être pardonnées, contrairement à ce que veut nous faire croire l’ego.

Lorsque nous sommes capables d’un tel amour de Soi, nous n’avons aucune difficulté à percevoir cette aptitude chez l’autre. Le percevant, nous le recevons. Le recevant, nous le propageons à nouveau. Et en le propageant tout autour, quelle part de lui-même pensez-vous que l’autre sera plus enclin à nous offrir ?

Le pardon, c’est l’absence de projection. En cessant de nous condamner pour des travers qui, finalement sont acceptés, nous cessons d’être tentés de nous en défaire en les attribuants au premier qui passe. Cela abolit notre peur du jugement. Plus aucune raison, donc, de les nier … encore moins de les projeter.

Cessant d’attribuer à l’autre la cause de nos confusions, nous inhibons son désir de contre-attaquer. Nous ne nous sentons plus attaqués. Nous n’avons plus besoin de répliquer.

Nous pardonner … c’est pardonner à l’autre d’être ce que nous reconnaissons de nous en lui lorsque cela a cessé de nous être intolérable.

Pardonner à l’autre ses imperfections ; voir à travers le voile de son ego ; y percevoir la lumière … c’est nous donner l’occasion de nous voir en lui sous notre meilleur jour.

Alors, nous nous pardonnons aussi. Et le cercle devient vertueux.

Vous voyez bien que nous sommes là à l’opposé de la dynamique d’attaque-défense soutenue par l’ego. Et il n’y a pas d’attaque qui ne soit un appel à l’amour.

Appel maladroit nécessitant un changement drastique d’angle de vision.

Le pardon n’est rien d’autre que cette solution qui permet à l’amour de Soi et de l’autre de se déployer.

Les conséquences ne peuvent être rien d’autre que la paix pour soi et le monde.

La non-violence est infiniment supérieure à la violence ; le pardon, bien plus viril que le châtiment. Le pardon est la parure du soldat.”

Gandhi

Pour conclure aujourd’hui …

Nous ne sommes rendus qu’au quart du contenu que je souhaite vous présenter autour du thème actuel. Voilà déjà de quoi nous faire réfléchir … Plus que réfléchir, je souhaiterais que cela vous permette de ressentir.

Il n’est pas étonnant que cette vision nous interpelle fortement au départ. Toutefois, il est probable qu’en dépit de cela, il existe en vous une sorte de compréhension innée de ce que vous lirez. C’est normal. C’est même un très bon présage car, cela veut dire que ces deux sentiments, (La surprise et la compréhension innée) mobilisent en nous ces deux parts qui nous fondent.

L’ego sera à l’origine de la surprise, voire de la perplexité ou du rejet …

Notre Soi comprendra ; comme saisi par une sensation de déjà vu … une re-connaissance ou un souvenir de ce qui fût et que nous avons oublié … un retour à notre véritable essence.

Tentez de vous rattacher à cette part de vous qui re-connaît ; qui se souvient … alors vous aurez trempé un orteil dans le grand bain de la vérité vous concernant.

Alors n’hésitez pas à y plonger pleinement …

Il n’y a vraiment que ces bains pétillants pour nous faire prendre la mesure de notre grandeur … La vraie.

Que ces incursions en Soi pour nous faire prendre la taille de l’insignifiance de notre ego fragile.

Où que nous souhaitions partir à la découverte des mystères du monde, le plus beau voyage que nous puissions réaliser, le plus enrichissant aussi, est pourtant le plus court qui soit dans le temps et la distance.

Ce voyage est en nous.

Je vous le souhaite le plus glorieux qui puisse être.

À très vite pour la suite.

L’auteur
Juan Manuel Salido Pena
Coach certifié de l’Institut des Neurosciences Appliquées de France